Parce qu'on vient de loin

J'avais parié l'arrivée de la neige aujourd'hui, j'ai perdu.

Non seulement y a pas de neige mais en plus vu comme il fait moche moche moche, il fait déjà super sombre à 15.00.

Mais on s'en fiche, j'ai la super forme aujourd'hui, envie de faire et de dire plein de bêtises.

Sinon en Norvège c'est pas parce qu'on a plein de pétrole qu'on n'a pas d'idées hein !
C'est pas toujours des bonnes idées on est d'accord mais parfois ils sont géniaux. Par exemple les noms de rues, c'est très bête généralement les rues, pis c'est dur à trouver quand on connaît pas. Ben les norvégiens ils sont vraiment malins, parce que souvent ils font des quartiers à thème.

Par exemple à Horten y a un quartier "animaux de la fôret", avec la rue de la biche, rue du chevreuil, de l'écureuil, du sanglier et que sais je encore. A Oslo y a le "quartier de la famille ours" : rue de l'ours, rue de l'ourse, rue de l'ourson, de l'oursonne, du vieil ours, ... . On a aussi le quartier des "animaux de la ferme", celui "des arbres", ... .

Au delà d'avoir des adresses sympas, comme habiter "rue cochonnet", c'est super pratique quand on sait pas trop où on va, parce que si on cherche la rue du colonel par exemple, et qu'on se retrouve rue de l'amiral, on sait qu'on est pas loin, suffit de tourner en rond.

C'est super ! Dans ces moments là, quand je réalise des ingeniosités pareils, j'me dis que j'ai bien fait de venir en Norvège !

Tom du jour : Hey ! tu sais ce qu'on devrais faire ?
M.  Non ?
T. : moi non plus en fait.

Comments

[Aurelie]

Connais pas Jean Sablon, pourtant je connais bien ses copains de l'epoque. M'en vais le chercher sur le net. :)

[Jean Marie]

Jean Sablon c'est toute une époque, c'était le genre pré-crooner de l'après guerre, pas mauvais chanteur du reste mais enfin c'était aussi l'époque de Piaf, d'Yves Montand, les débuts de Brel etc... Donc Protolapon je maintiens (avec amitiés, sans déclaration de guerre...) qu'on n'est pas dans le décisif !!!
Aurélie merci de caresser mon égo dans le sens du poil !!!! Une rue à mon nom fichtre !!! Je crains d'être connu défavorablement à la Mairie de Paris, une investigation un peu trop poussée dans certains domaines sans doute m'exclut à jamais de ce genre de faveur; du moins tant que ce sera cette équipe municipale.
Je suis trop petit compagnon mais ça fait du bien de le laisser croire !!!

[Aurelie]

> JM : ooh je suis decue, j'avais mal lu et je croyais que c'était une rue à ton nom !

> Protolapon : il sort d'où ce Jean Sablon ?
T'es un drôle de bonhomme toi hein ?

[Protolapon]

Dis donc Flo! solidarité féminine, solidarité féminine, faut pas attiger. Moi jdemande que ça, être solidaire d’Aurélie qui m’a l’air de pas tenir sur ses gambettes et sfait marcher sur le ventre, de Lulu harcelée par un gnome, surtout depuis que je sais que son rideau de douche cache une baignoire à deux places où elle fait germer son maïs et son acné, pis je demande qu’à élargir le cercle de solidarité.
Et Michel t’en fais pas, tiens, tu l’auras ta rue toi aussi, qu’est-ce tu dis de la rue du beaujolpif du père Michel qui n’a pas perdu son chat? Tout ca me fait penser, que nous les expatriés (bouhou hou que chuis malheureux) on pourrait dessiner les plans d’une ville idéale avec tous ces noms de rue.
Dis-donc Jean-Marie!!! Jean Sablon, ringard???? de quoi, de quoi? Mais c’est un casus belli! tu les connais ses chansons? Tiens en vlà une qui m’a été dédiée: Léon, c’est moi, pis mes compagnes, c’est…. Lulu… Lilie… Lalala…
Un fiacre allait, trottinant,
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Un fiacre allait, trottinant,
Jaune, avec un cocher blanc.

Derrièr' les stores baissés,
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Derrièr' les stores baissés
On entendait des baisers.

Puis un' voix disant : " Léon !
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Puis un' voix disant : " Léon !
Pour ... causer, ôt' ton lorgnon !"

[Jean Marie]

C'est toujours rustique les appelations de rue...Ici à Paris ce sont les politiques qui baptisent et donc place aux personnes privilégiées...A côté de chez moi il y avait une brave allée cyclable le long de l'avenue Ingres, eh bien la municipalité n'a eu de cesse de la baptiser "allée Jean Sablon" sorte de chanteur ringard des années cinquantes